François Roustang
Jamais contre, d’abord La présence d’un corps Date de parution : 26 août 2015
Singulier, iconoclaste, hors norme, novateur, François Roustang est sans conteste l’une des plus grandes figures de la psychothérapie aujourd’hui.
Pourquoi réunir ici trois de ses écrits qui ont paru successivement et précisément ceux-ci ? Parce qu’avec le recul il apparaît que La Fin de la plainte, Il suffit d’un geste et Savoir attendre constituent non seulement un ensemble cohérent, mais presque une unité en ce qu’ils marquent, chacun à sa façon, une étape dans la réflexion de François Roustang autour de sa pratique, dans son interrogation sur ce qui pourrait la fonder, la rendre tout simplement possible.
« Si vous souffrez, par exemple, d’angoisse, de peur ou d’insomnie, il ne faut surtout pas s’y opposer, il faut y prêter attention, les inclure dans votre corps, les intégrer dans et par vos gestes. Il faut seulement se demander si c’est efficace. Et cela l’est. »
Agrémentée de textes inédits qui en soulignent la force et l’actualité, ces trois œuvres majeures font apparaître ce qui constitue la singularité d’une thérapie : l’intensité de la présence de l’hypnothérapeute, sa liberté et même sa négligence qui rendent aisés pour le patient l’accès à sa propre vitalité et l’adoption des circonstances.
Thérapeute dissident de la psychanalyse, François Roustang mène depuis des années une réflexion radicale sur les conditions du changement.
Elle l’a amené à redécouvrir la fécondité de l’hypnose pour produire une modification profonde de notre regard sur nous-mêmes et de notre rapport au monde. Sa trilogie La Fin de la plainte, Il suffit d’un geste, Savoir attendre le range parmi les auteurs les plus originaux en France dans son domaine.