La ville qui paraissait hier séduisante, sophistiquée, lieu de tous les possibles, a cédé la place dans nos imaginaires à la ville tentaculaire, oppressante, polluée, sale, voire dangereuse avec la diffusion des épidémies.
Ce livre ambitieux démonte bien des idées reçues sur le prétendu abandon des territoires périurbains et la redistribution de l’argent public ou sur le rôle des « bobos » dans la mixité sociale. Il ouvre aussi un nouveau champ, celui de la géographie de la justice.