Jamais comme aujourd’hui la culture n’avait été livrée aux forces du marché. Devenues un produit d’appel pour les géants numériques (Amazon, Google, Apple), les œuvres culturelles se consomment, se répliquent, se « streament »… au point de perdre ce qui fait leur singularité. Quant à l’État, il a tout simplement démissionné face à l’ouragan numérique.