Ce livre célèbre le principe de la concurrence par les mérites en tant que valeur et en tant que finalité. Il montre que la concurrence n’est jamais un pur état de nature mais une « construction » politique en devenir, produit de mille ans d’histoire.
« Bravo, tu l’as bien mérité ! » Tous ceux qui ont rejoint le camp des vainqueurs du jeu scolaire et universitaire voient ainsi salués leurs efforts et leur « mérite », leurs « capacités » et leurs « talents ». Mais ces éloges ont un revers : en élevant les uns, ils rabaissent les autres, définis précisément par ce qu’ils ne sont pas.